Breaking News

La realidad de la relación bilateral con los Estados Unidos de América



Ingrese su dirección de correo electrónico a continuación y suscríbase a nuestro boletín

L’arrêt de la Cour Internationale de Justice (CIJ) concernant le différend territorial entre le Gabon et la Guinée Équatoriale a mis en lumière une réaction gabonaise pour le moins… curieuse.
Par OLBIF
Si le communiqué officiel du Ministère des Affaires Étrangères gabonais se veut respectueux du droit international, l’analyse de la situation, notamment à travers la réception officielle du rapport de la Cour ce mercredi 28 mai, par le président Brice Clotaire Oligui Nguema, traitée dans un récent article de son journal à capitaux publics L’Union. De cet article, se dégage sans brouillard, une posture gabonaise qui frôle parfois le ridicule.
Parcouru par Radio Macuto, l’article, citant le Pr Guy Rossatanga-Rignault, co-agent, avocat et conseil du Gabon auprès de la CIJ, met en exergue une formule aussi ampoulée qu’ironique : «Nous savons que nos frères de Guinée savent que nous savons qu’ils savent». Cette déclaration, présentée lors d’une audience solennelle, sonne creux et témoigne d’une tentative maladroite de masquer la réalité : le Gabon a perdu une partie de sa revendication territoriale, notamment concernant les îles Mbanié, Conga et Cocotiers. Et c’est tout!
Le Pr Rossatanga-Rignault, dans une série d’acrobaties rhétoriques, croyant pourvoir sauver sa face, insiste sur la Convention de Bata de 1974, où la Guinée Équatoriale reconnaissait la souveraineté gabonaise sur les îles. Or, la CIJ n’a pas reconnu la validité juridique de cette convention, préférant se baser sur la souveraineté historique espagnole. Le Gabon, pris à son propre piège, se retrouve à brandir un document que la Cour a jugé irrecevable.
Tel que souligné récemment par Radio Macuto, la promptitude du Gabon à réagir à la décision de la CIJ, soulignée par certains analystes équato-guinéens, laissait déjà se profiler à l’horizon, cette impression de ridicule. Au lieu d’une prise d’acte sobre et digne, Libreville semble s’être lancé dans une surenchère verbale, perçue à Malabo comme une provocation. Cette attitude, loin de renforcer la position du Gabon, l’expose à des critiques acerbes.
En réalité, le Gabon, pris entre son amour-propre blessé et la froide réalité juridique, semble se débattre dans une danse diplomatique maladroite. Notre source, en soulignant l’emphase excessive du Pr Rossatanga-Rignault et les contradictions de l’argumentaire gabonais, met en lumière le caractère risible de cette situation. Au lieu de se concentrer sur une résolution pacifique et constructive du différend, le Gabon s’enferre dans une posture qui risque de nuire à ses relations avec son voisin équato-guinéen.