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Doha : La mascarade du «développement social» du régime Obiang face à la misère du peuple

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Hier dimanche, 02 novembre 2025, alors que le peuple équato-guinéen s’enfonce dans la misère malgré les milliards du pétrole, une haute délégation du régime s’est envolée vers Doha, au Qatar. Menée par Manuel Osa Nsue, l’expédition prétend participer au deuxième Sommet mondial pour le développement social afin de vendre une image de progrès. Derrière cette opération de communication, se cache la cynique hypocrisie d’un pouvoir champion de la kleptocratie, où les droits de l’homme et l’inclusion sociale sont de simples concepts cosmétiques.

Par OLBIF

Pompeusement donnée par le Service d’information et de presse de la Guinée Equatoriale, l’annonce est claire et suffisante pour soulever l’indignation. Le premier du gouvernement corrompu de Malabo Manuel Osa Nsue, se rend au Qatar en tant que représentant personnel d’Obiang Nguema Mbasogo, le dictateur qui dirige le pays d’une main de fer depuis près d’un demi-siècle. Le prétexte ? Assister à un sommet visant à « analyser et renforcer les politiques sociales mondiales, dans le cadre de l’Agenda 2030 des Nations unies ».

Une délégation de vendeurs d’illusions

Le simple fait qu’une soi-disant « haute délégation » de Malabo, prenne l’avion d’Ethiopian Airlines pour se rendre à un sommet sur le développement social est une insulte à l’intelligence et à la souffrance du peuple. Le source officiel, boite à propagande du régime, prétend que cette présence « reflète l’engagement du gouvernement en faveur de la coopération internationale, de la promotion du développement durable et de l’amélioration des conditions de vie de sa population ». C’est en effet là que le cynisme atteint son paroxysme.

Sinon, comment peut-on parler d’« inclusion sociale » ou de « développement communautaire » lorsque les fils et filles d’un clan se pavanent en Europe et aux États-Unis, étalant une richesse mal acquise, tandis que la majorité des Équato-Guinéens vit sans accès fiable à l’eau potable ou à l’électricité, dans un pays pourtant classé parmi les plus riches d’Afrique en PIB par habitant ?

Le régime d’Obiang est mondialement reconnu pour son népotisme éhonté et son enrichissement illicite. L’argent du pétrole, qui devrait financer l’Agenda 2030, est détourné sans vergogne pour le luxe des membres du gouvernement et de leurs familles. Le proverbe dit : « On ne saurait cacher le soleil avec un doigt ». Malabo ne peut pas cacher la misère de son peuple derrière des déclarations de bonnes intentions prononcées à Doha.

Un bilan social démenti par les faits et les droits de l’Homme

Le clou du spectacle au Qatar sera la prévue présentation des « progrès réalisés par le pays dans les domaines de l’inclusion sociale, des droits de l’homme et du développement communautaire ».

Quels progrès ? La Guinée équatoriale est systématiquement épinglée par les ONG internationales pour la corruption endémique, le manque de liberté d’expression et les détentions arbitraires. Le « développement communautaire » se limite aux quelques infrastructures de prestige construites pour masquer l’absence totale d’institutions démocratiques et d’un État de droit. Lorsqu’Osa Nsue montera à la tribune, il parlera d’« exploration des alliances stratégiques avec les partenaires multilatéraux ». En réalité, ces alliances servent principalement à consolider le pouvoir du clan et à obtenir une légitimité internationale que le régime n’a plus sur le plan national. La « voix de la Guinée équatoriale dans les forums mondiaux » que le communiqué prétend vouloir consolider n’est rien d’autre que le porte-voix d’un régime aux abois qui cherche désespérément à redorer son blason.

En sciences politiques, on appelle cela de la « diplomatie d’esquive » ou du sportswashing : utiliser des événements mondiaux prestigieux pour détourner l’attention des graves manquements internes.

Il est ironique d’observer que la délégation se déplace en grande pompe pour parler d’« amélioration des conditions de vie » alors que, selon les faits régulièrement rapportés, les systèmes de santé et d’éducation sont à l’abandon. La richesse nationale est concentrée entre les mains d’une poignée de privilégiés, tandis que l’immense majorité des citoyens n’a d’autre perspective que la survie au jour le jour. Le voyage à Doha, à bord d’un avion d’Ethiopian Airlines ce dimanche 2 novembre, n’est pas un signe d’engagement, mais une nouvelle dépense somptueuse financée par les deniers publics, qui vient s’ajouter aux dépenses déjà faramineuses du fils du dictateur, Teodorín Nguema Obiang, vice-président connu mondialement pour ses frasques. Manuel Osa Nsue et ses acolytes se rendent au Qatar pour faire du marketing politique, non pour chercher des solutions aux problèmes de la misère structurelle et de l’absence de droits.

Ce « Sommet mondial » est, pour Malabo, une simple plate-forme pour continuer à tromper la communauté internationale. Mais comme l’a si bien dit le philosophe politique John Locke, « là où la loi s’arrête, la tyrannie commence ». En Guinée équatoriale, la tyrannie n’est pas une menace, elle est une réalité vécue.

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